Quand on n’a plus d’arguments on hausse le ton !
Il faut siffler (la fin ?) la récréation ! tonne Michèle Gressus dans le journal Ouest France du mardi 3 décembre 2013. Le ton péremptoire que même les instituteurs n’osent plus utiliser, pourrait prêter à sourire s’il n’était pas sérieux. Retourner à nos études ? Avec plaisir, mais pas celles des adorateurs de Vinci qui au passage vient d’instaurer une redevance annuelle de 240 euros pour tous les taxis venant charger ou déposer des clients à l’aéroport.
Les arguments sont toujours les mêmes, la caricature n’effrayant sans doute plus. Cela donnerait de l’air à une activité économique bientôt à l’étroit dans ce secteur. Cela permettrait de loger nos gamins obligés d’aller chercher des terrains à 20km. Car ce transfert permettra de créer une forêt urbaine. Après l’aéroport écologique, on n’est plus à un oxymore près…
Comment la fin de l’aéroport, et donc à terme de l’activité d’Airbus à Bouguenais, pourra-t-elle donner de l’air à l’activité économique locale?
La réaction des citoyens se fera sentir en cas de maintien, menace Mme Gressus, preuve supplémentaire de son déracinement total à Bouguenais. Gérer une  commune ce n’est pas cumuler les crises d’autoritarismes et les colères en ne voyant pas son jouet arriver pour noël. A écouter les bouguenaisien-nes on se rend compte que les avions posent beaucoup moins problème que l’urbanisme à tout crin sans concertation. Et la réaction des citoyens en cas de départ ?
On prend les paris ?
 OF-3-12-AEROPORT