Nous demandons : plus de représentativité au sein des instances, plus de transparence quant au prises de décisions et à la circulation de l’information et plus d’équité en terme d’expression politique.

N’oublions pas que l’élection municipale est le parent pauvre de la proportionnelle qui aboutit fréquemment à une dictature de la majorité. Si la préférence à la liste majoritaire (qui reçoit d’office 50% des sièges, avant de partager le reste avec les listes d’opposition) existe pour éviter les blocages politiques elle nous éloigne aussi de la vie démocratique.

N’oublions pas qu’un faible écart de voix peut se transcrire par une différence très importante du nombre de sièges.

De là où nous sommes nous ne pouvons espérer changer la loi d’un coup de baguette magique. Mais nous pouvons demander au PS qui se dit « chantre historique de la rénovation de la vie démocratique française » d’appliquer son idéologie sur le terrain et d’oser confier des postes clés à l’opposition, d’oser proposer des formations à l’opposition, d’oser envoyer les convocations et surtout les documents de travail s’y référent suffisament tôt, d’oser laisser l’opposition s’exprimer de manière égalitaire, d’oser informer l’opposition des différents évènements prévus par la collectivité pour leur permettre d’y participer. En fait donner à l’opposition les moyens de bien travailler pour la collectivité, leur permettre de mettre leur énergie au service des citoyens et non pas au service d’un combat de chapelle stérile.